Mardi 29 mai : chant 3 de l'Iliade. Hélène – la favorite d'Aphrodite - contemple l'armée achéenne du haut des remparts de Troie ; Hélène voit, reconnaît et nomme, tandis que fuse le cri des vieillards troyens admiratifs et hostiles.

Mardi 5 juin : chant 7, dans lequel Nestor fait bâtir un mur achéen, miroir du rempart troyen, véritable ruse et signature d'Homère, clef de la construction paradoxale de l'Iliade (et de l'Odyssée).

Mardi 12 juin : chant 21, dans lequel le combat d'individuel d'Achille devient cosmique ; le fleuve encombré de cadavres se dresse contre le héros.

Mardi 19 juin : chant 22, où Hector abandonné par Apollon accepte son destin, qui est de mourir sous les coups d'Achille.

Philippe Brunet a traduit toute l'Iliade, et avec la Cie Démodocos, qu'il a fondée en 1995, il développe, à côté de spectacles dramatiques (Eschyle, Sophocle, Aristophane), un art de dire et chanter Homère. Il a pour l'instant refusé de publier sa traduction, et privilégie la parole aédique dans un rapport renouvelé au public, convié à partager cette expérience dans une co-énonciation du poème.
Homère et Léonard de Vinci :
l'aveugle et le voyant
Voir le texte : l'aveugle et le voyant
Voir l'album : Alors Achille, fameux lancier, sauta dans le fleuve

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Mis à jour le 2/06/2007>